A l'est de Santo Antão, éventuellement accompagnés d'un âne portant les bambins, nous cheminons sur les crêtes au cours d'une balade sans difficulté. Les points de vue sur l'île en révèlent toute la diversité : les zones verdoyantes, cultivées, tranchent avec les espaces plus secs, où les habitants s'accommodent des conditions de vie plus rudes qu'implique le manque d'eau.

Nos pas nous mènent à leur rencontre.

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Dans la matinée, des enfants nous attendent pour disputer avec les jeunes voyageurs un match de foot amical, échanger quelques mots et partager un petit goûter. Puis une crèche accueillant les plus petits nous ouvre ses portes pour une découverte d'un univers enfantin capverdien.

Une coopérative fabriquant de délicieuses confitures nous accueille ensuite pour le déjeuner. Petits et grands sont invités à la visiter... et à « tremper le doigt » dans quelques pots, évidemment.

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Peut-être chargés de quelques réserves « pour la route », nous repartons avec André (notre âne, que nous avons oublié de vos présenter) sur les sentiers et pénétrons dans une très belle forêt de pins, abritant plusieurs plantes endémiques du Cap-Vert et offrant un très beau point de vue sur la vallée.

En fin de journée, nous dressons le camp dans une clairière, pour une nuit en bivouac. Une habitante des environs nous rejoint et partage avec nous le savoureux dîner qu'elle a préparé.

A la nuit tombée, levons les yeux pour admirer le ciel étoilé, que l'absence de lumière sublime. Reconnaîtrez-vous la fameuse grande ourse ? Cassiopée ? Et la Pléiade ? Le débat est ouvert ! Au fil des découvertes, le puzzle des constellations s'assemble.

Le calme de la nuit invite à se laisser bercer par les histoires traditionnelles du Cap-Vert, comme au temps où, à la faveur d'une panne d'électricité, les jeunes Capverdiens rejoignaient la rue pour se les entendre compter par un adulte.